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n°5 De merveilleuses vacances au Bénin

  • laurentguimon
  • 2 févr. 2017
  • 3 min de lecture

"Bénin" est presque l'anagramme de "trop bien"

Tandis que beaucoup de Français vont passer leurs vacances d’hiver dans la neige, le froid, la tempête et la glace, d’autres ont choisi de venir me faire une petite visite au fin fond du Bénin.

Pour cela il a juste fallu 10 jours de liberté, un billet d’avion, un vaccin contre la fièvre jaune, un regard prêt à s’étonner et à s’émerveiller et un petit grain de folie et de courage.

Voici un petit résumé du voyage. Vous en aurez plein les yeux.

D’abord il y a tout un quotidien étonnant. Il y aurait trop de photos à vous montrer.

Oui, la vache est bien vivante et ce n’est là qu’un petit aperçu.

Nous commençons par quelques jours au sud du pays, avec le petit village lacustre de Ganvié sur le lac Nokoué au nord de Cotounou et un parcours d’une demi-journée en barque.

Paysage magnifique mais aussi beaucoup de pauvreté.

Calme et majesté

Déjeuner dans le village.

Visite de Cotonou et de son grand marché Danktopa.

Passage au port artisanal. Pour rentrer dans l’enceinte du port, seules les femmes payent car ce sont elles les acheteuses.

Toujours dans le sud du Bénin, visite de Ouidah, un des trois grands ports d’Afrique de la traite des esclaves.

Si ce sont bien les européens qui ont assuré le transport vers le Brésil, ce sont les rois d’Abomey qui ont été les principaux fournisseurs d’esclaves en capturant les membres des tribus voisines. Ce sont près de 2 millions d’hommes qui ont ainsi été vendus ici et déportés.

Cette histoire nationale n’est pas occultée. Au contraire en 2000 il y a eu tout un travail de reconnaissance, de pardon et de réconciliation.

Visite du fort portugais de Ouidah et de la route du départ des esclaves

En commençant par la place Chacha (prononcer Tchatcha) nom du métis qui est devenu le principal organisateur de la vente des esclaves

Malgré la gravité du lieu nous n’avons pu résister à faire une photo "chacha - charismatique"

Silencieux et méditatifs devant la Porte du Départ au bord de la mer.

Ouidah est également la citée du vaudou. En face de la cathédrale se trouve le temple du Python.

Les touristes sont invités à approcher ces gentilles bestioles. Tout le monde a essayé !

Un peu plus au nord visite d’Abomey, la cité des rois, avec l’histoire extraordinaire du Bénin.

Les murs des palais royaux sont couverts de fresques magnifiques et évocatrices de la vie du roi. Malheureusement les photos étaient strictement interdites. L’une d’entre nous a pu cependant prendre discrètement une partie de la fresque représentant les supplices que faisaient subir les rois à leurs prisonniers.

Puis montée à Natitingou où nous avons découvert la paroisse du père Sixte N’Tcha (qui assure le remplacement d’été à Notre-Dame des Armées tous les deux ans), fondée en 2003 par l’abbé Denis Le Pivain. A l’époque il y avait un champ, aujourd’hui il y a une église, un presbytère, une école primaire de filles et une de garçons, un foyer de garçons, un petit moulin à farine, des boutiques et des chambres à louer pour assurer le financement de la paroisse.

Le voyage se poursuit avec trois jours dans le Parc National de la Pendjari, en 4X4, tenue de brousse, jumelles, et découvertes merveilleuses.

Un village à l’entrée du parc

Mise en place de l’observation

Et premières rencontres sur la route : les éléphants

Les buffles,

Les cobes de Buffon,

Nous surprenons le roi de la jungle pendant sa sieste

Nous avons vu encore le cobe de fassa, le damalisque, le bubale, l’antilope cheval, les singes patas, vervets et babouins, le crocodile, le phacochère, l’hippopotame, le pélican, le héron, le rollier (photo ci-dessous), le jabiru du Sénégal, l’ombrette, l’aigle pêcheur, le vautour, les oies et encore une foule d’animaux sauvages plus merveilleux les uns que les autres.

Et le soir, des couchers de soleil.

En sortant du Parc National, passage par la cascade de Tanougou et « saut de la mort » pour les plus courageux. ­6 m. et 12 m. ont été validés, reste le 17 m. à faire la prochaine fois.

Enfin retour à Parakou, visite de la ville, de la forêt des chauves-souris, du marché Arzéké avec achat de pagnes, du séminaire de Gaa-Baka où se trouve l’abbé Le Pivain, de la ferme des Frères des Campagnes de Sekonou, de l’orphelinat de Tchatchou et bien sûr visite des Sœurs Contemplatives de Jésus Eucharistie

et du chantier du monastère

Merci infiniment pour cette visite et pour les mille belles choses découvertes ensemble.

La période idéale pour venir au Bénin est de fin novembre à fin janvier.

A tous les volontaires : soyez sûr que je serai là pour vous accueillir.

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